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Русская эмиграция во Франции


Son attaque est décrite de la façon suivante par l 'historién de la Division Marocaine:

"Pour arrêter cette avance menaçante, le Colonel Lagarde donne ordre a la Légion Russe de contre-attaquer. La Légion Russe se lance en avant, officiers en tete. Même les medecins, pris par l'enthousiasme de cette glorieuse phalange, ont oublié leur mission principale de charité et, avec les combattants, pénètrent dans les rangs de l'ennemi. Sur 150 combattants, 110 sont restés sur la côte de Vauxbuin. Cette bataille coûte aux Russes 85 % de leurs effectifs et presque tous les officiers"

La presse française de l'époque en admiration devant l'héroisme russe souligne le grand nombre de Croix de la Légion d'Honneur et de Croix de Guerre décerné aux combattants russes et emploie pour la première fois le terme honorifique, reste depuis attache à cette unité en la dénommant la "Légion d'Honneur".

En août, la Légion Russe reçoit enfin pour la première fois des renforts importants composés de volontaires d'anciens régiments du Corps Expéditionnaire, devient un bataillon avec 2 compagnies et demie de tirailleurs et une compagnie de mitrailleurs et rentre comme unité indépendante dans la Première Brigade de la Division Marocaine.

Ce bataillon est aussitôt dirigé au nord de l'Aisne où i1 s'empare de Térny-Sorny et progresse vers Laffaux, un des points avancés de la ligne Hindenburg.

Au cours des combats du 12 séptembre, le bataillon franchit 3 rangées de fortifications en béton armé et perce la ligne de défense allemande, prend par surprise un grand nombre de prisonniers et une grande quantite de matériel.

Pour toutes ces operations, le Maréchal Foch, Commandant en Chef des Armées, octroie au Bataillon Russe la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre et une Croix de Guerre avec 2 palmes à son drapeau, avec les citations.

La rénommée acquise par la Légion Russe d'Honneur attire dans ses rangs de nombreux volontaires provenant des compagnies d'ouvriers ou même de la Légion Etrangère. Malgré ès pertes, ses effectifs augmentent: au 1er novembre 1918, le bataillon compte 564 hommes répartis en 3 compagnies de combat et une compagnie de mitrailleuses.

Des le 1er octobre, les Allemands étaient amenes à evacuer toute la ligne Hindenburg et à se retirer vers la frontière. Dans ces conditions, la Division Marocaine toute entière est transportée a Nancy et entreprend le mouvement final le long de la Moselle vers Moyeuvre et seul l'Armistice du 11 novembre arrète cette operation.

Malgré cela, la Légion Russe d'Honneur continue d'éxister et participe avec les Armées Alliées a l'avance le long de la rive gauche du Rhin; elle traverse la Lorraine, l'Alsace, la Sarre, arrive a Friedrickshafen, puis est dirigée sur Worms qu'elle occupe jusqu'en décembre.

À la fin de l'année 1918, la Légion Russe d'Honneur est évacuée a l'intérieur de la France et démobilisée.


L'ÉVACUATION DE l’armÉe blanche de LA CRIMÉE

L'histoire de l’émigration blanche commence par une tragédie: l'évacuation de la Crimée en novembre 1920 par l'armée du général Wrangel.

L'année 1920 voit briller les derniers feux de la guerre civile en Russie du sud. À la fin du mois de mars, vaincu par l'armée rouge, le général Dénikine a dû faire évacuer de Novorossiysk, dans une panique indescriptible, les débris de ses armées blanches. Réfugiées en Crimée, ces troupes démoralisées semblent promises à une défaite rapide. Dénikine, découragé, remet ses pouvoirs à son rival et ennemi personnel, le général Baron Wrangel.

Pendant plus de 6 mois, Wrangel donne l'illusion que les armées blanches pourraient retourner la situation en Russie et chasser les bolcheviks du pouvoir. Mais le 12 octobre 1920, la nouvelle de l'armistice soviéto-polonais annonce que les jours de l'armée Wrangel sont comptés. Les troupes qui luttaient contre la Pologne sont envoyées sur le front de Crimée pour donner le coup de grâce. Le 8 novembre, apprenant la chute des premières lignes de défense, Wrangel donne l'ordre d'évacuation.

Tous les navires présents dans les ports de Crimée sont réquisitionnés, dont le vieux paquebot "Rion". Les bateaux russes sont mis sous la protection de la France et hissent le drapeau tricolore. L'escadre française de Méditerranée Orientale supervise les opérations. Tout se passe dans l'ordre. Quasiment tous ceux qui le désirent peuvent être évacués. En une semaine, 130 navires arrivent à Constantinople, avec 146.200 réfugiés à bord, dont 29.000 civils, souvent dans un entassement ahurissant. L'état sanitaire est catastrophique: les Russes sont décimés par le typhus, il y a même des cas de choléra et de peste. Les autorités françaises de Constantinople sont dépassées: que faire de cette masse énorme de réfugiés, armés jusqu'au dents et équipés d'une flotte de guerre complète? Les laisser débarquer à Constantinople est inconcevable; cette ville, sous occupation alliée, est déjà surpeuplée de réfugiés, car la Turquie est en pleine guerre: le rebelle Mustapha Kémal contrôle pratiquement toute l'Anatolie où il se heurte à l'armée grecque. La perspective de voir cette armée russe désœuvrée prendre part au conflit donne des cauchemars aux Alliés.

Il faut donc éloigner le plus vite possible les Russes de cette poudrière. La flotte de guerre est envoyée à Bizerte, et Georges Leygues lance un appel aux États balkaniques pour qu'ils accueillent les troupes et les réfugiés civils. Le résultat est décevant: la Roumanie n'en accepte que 2000, la Grèce 1700, la Bulgarie 3800; seule la Serbie, fidèlement russophile, ouvre grand ses portes et en recueille 22.300. Au total, 34.000 personnes ont été évacuées le 1er janvier 1921. Reste donc plus de 100.000 réfugiés à loger et nourrir. En attendant une destination définitive, les Cosaques du Don ont été envoyés en Thrace à Tchataldja, ceux du Kouban sur l'île de Lemnos, et les troupes régulières sur la presqu'île de Gallipoli, dans le détroit des Dardanelles. Les civils, jugés moins dangereux, ont été répartis dans plusieurs camps autour de Constantinople.

Pour le gouvernement français, il est évident que l'armée Wrangel a cessé d'exister, et que ces milliers de réfugiés ne sont que des individualités. Mais les autorités militaires et navales sont effarées par cette façon de voir les choses: Si on licencie l'armée Wrangel sans aucune perspective d'emploi, la situation à Constantinople risque de tourner rapidement au cauchemar. Il faut absolument que la discipline militaire soit maintenue, et les troupes laissées sous les ordres des officiers russes, afin d'éviter de les voir se transformer en mercenaires ou en "grandes compagnies". Il sera alors plus facile de disperser en douceur les réfugiés vers les pays qui voudront bien d'eux. À contrecœur, le gouvernement doit se rallier à ces arguments.

Wrangel, fin tacticien, s'engouffre par cette porte laissée entrouverte. Il profite de l'autorité que lui laissent les Français pour s'opposer par tous les moyens à la dispersion de son armée: propagande, pression psychologique, menaces, tout est bon pour garder un noyau irréductible d'Armée Blanche; car Wrangel caresse toujours le rêve de reprendre la lutte contre les Soviets, ou de s'emparer du pouvoir si celui des bolcheviks s'effondre tout seul. Ainsi, le séjour de l'Armée Russe à Constantinople est marqué par un bras de fer permanent entre Wrangel et les Français, qui cherchent constamment à se débarrasser de réfugiés qui coûtent une fortune au budget de la France.

Très vite, les autorités constatent que beaucoup de réfugiés ont le mal du pays. Elles voient là une belle occasion d'en diminuer le nombre; le gouvernement fait donc savoir dans les camps que personne n'est retenu, et que la France assurera le rapatriement en Russie soviétique de ceux qui en feront la demande, toutefois sans aucune garantie sur leur sécurité une fois débarqués. Malgré cette réserve de taille, les volontaires se bousculent: de janvier à avril 1921, 9370 réfugiés retournent en Russie. À cela viennent s'ajouter les départs individuels de réfugiés ayant les moyens de vivre à leurs frais, de ceux qui ont trouvé du travail à Constantinople ou qui se sont engagés dans la Légion Étrangère.

Malgré cela, il reste encore en avril 1921 55.000 Russes nourris par la France dans les camps de réfugiés. Si l'on comptait sur les départs individuels, il faudrait des années pour disperser l'armée Wrangel. Trouver des débouchés de masse pour les réfugiés russes reste un impératif urgent.

Certains d’officiers russes émigrés

Afrikan Bogaévski (1872 - 1934 Paris), général-lieutenant, décoré de la croix de Saint-Georges pour son courage lors de la bataille de Tamopol en juillet 1917. Commande un régiment de partisans, puis une brigade de l'Armée Blanche lors de la "campagne de glace" au Kouban en février-mai 1918. Élu ataman des cosaques du Don en février 1919. L'ancien ataman, le général Krasnov, qui assista à ses obsèques, se battit plus tard aux côtés de l'armée allemande au cours de la 2è guerre mondiale et, livré à l'URSS, fut exécuté pour trahison.


Boris Dourov (1879 Saint-Pétersbourg - 1977 Sainte-Geneviève-des-Bois). Lieutenant-colonel dans le corps expéditionnaire russe en France, puis en Macédoine, il est l'un des fondateurs du Lycée russe de Paris en 1920 où il professe les mathématiques et dont il devient le directeur de 1931 jusqu'à sa fermeture en 1961


Mikhaïl Grabbe (1868-1942), comte, général, ataman du Don en 1916-1917.


Nicolas Lokhvitski (1868 - 1933 Paris), général d'infanterie commandant en chef du corps expéditionnaire russe sur le front français en 1916. Après la paix, il rejoignit l'armée de l'amiral Koltchak en Extrême-Orient et revint s'installer à Paris en 1923.


Zinovi Péchkov (1884 Nijni-Novgorod - 1966 Paris), général dans l'armée française. Frère aîné du bolchevik Iakov Sverdlov, son nom lui a été donné par son parrain, l'écrivain Maxime Gorki. S'engage dans la Légion étrangère en 1914. Perd un bras en 1915. Chargé de mission auprès de Koltchak, puis de Dénikine. Naturalisé Français en 1923, sert au Maroc comme officier de la Légion. De 1942 à 1950 représente la France libre en Afrique du Sud, puis en Chine et au Japon.


Causes de la dÉfaite des Blancs


Corruption des cadres: négligence, paresse, goût de la dolce vita. En Sibérie, à l'arrivée de Koltchak, il y avait 196 états-majors sans troupes. De nombreux régiments blancs comptaient 2 ou 3 officiers pour 1 seul homme. Une grande partie du matériel fourni par les Alliés était revendue au marché noir et, en fin de compte, rachetée par les Rouges.

Trahison des Tchèques de Sibérie: anciens prisonniers de guerre autrichiens, réarmés contre l'Autriche, ils avaient rejoint Koltchak après la paix de Brest-Litovsk, les Allemands ayant exigé qu'ils leur soient livrés. Pris en main par une mission militaire française (Gal Janin, qui cependant ne leur donna pas l'ordre de délivrer Koltchak encerclé), ils devaient être le noyau de la reconquête de la Russie d'Europe à partir de l'Oural. Mais le gouvernement tchèque (Bénès) leur interdit d'agir contre les Rouges. Ils s'organisent donc en "grandes compagnies", occupant la ligne du Transsibérien et accaparant le matériel ferroviaire (qui transporte leur butin). Ils se replient lentement (en 4 ans) vers Vladivostok, négociant leur retraite avec les Rouges: ils arrêtent Koltchak à Irkoutsk et le livrent aux bolcheviks.

Mésentente entre les Alliés: chacun des Alliés cherche à profiter de la guerre civile pour favoriser ses propres intérêts: les Anglais poussent en avant Koltchak qui leur a promis des avantages en Oural et au Caucase. Le Gal français Janin décide de faire soutenir Koltchak en novembre 1918 par l'armée japonaise (inutilisée) qui aurait été transportée par le Transsibérien jusqu'à l'Oural. Wilson met son veto, craignant de voir les Japonais s'incruster en Extrême-Orient russe. Les Anglais ont gêné l'action de Dénikine, puis de Wrangel, car ils voyaient en eux des créatures de l'état-major français (projet d'un protectorat français en Ukraine et Russie du Sud); ils ont abandonné Ioudenitch, pour ne pas favoriser l'établissement des Allemands dans les pays Baltes, etc.

Habileté diplomatique des Soviétiques: ils ont compris qu'il fallait faire des concessions aux nouveaux États pour les amener à se retirer de la lutte; ils ont accordé l'indépendance ou fait d'importantes concessions territoriales à: Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie, États transcaucasiens, Extrême-Orient, Boukhara. Une fois la paix rétablie, ils ont récupéré les territoires abandonnés en Asie (les concessions faites en Europe seront reprises en 1940 et 1944).

Valeur militaire de l'Armée rouge: les combattants sont motivés: ouvriers communistes formant la Garde rouge; paysans décidés à acquérir des terres; officiers, anciens sous-officiers ou soldats espérant monter en grade malgré leur roture (ce qui était impossible dans l'armée tsariste). Trotski se révèle être un bon chef de guerre: sens de l'organisation, volonté de vaincre, stratégie.


Affaiblissement de l'esprit de croisade anticommuniste: vers 1921-22, les nations occidentales craignent de passer pour réactionnaires si elles luttent contre le bolchevisme [effet de la propagande menée auprès des mouvements ouvriers occidentaux par le Komintern (créé mars 1919)]. Mutinerie des marins français de la mer Noire qui, ayant appris le 10-4-1919, à Odessa, le succès de la manifestation parisienne du 6-4 (150 000 personnes contre l'acquittement de Raoul Villain, l'assassin de Jaurès: 2 †, 10 000 arrestations), ont cru à la victoire de la révolution communiste à Paris. Le 16-4 la mutinerie touche le Protet en pleine mer [chefs: André Marty (1886-1956), Badina] et, le 20-4, en rade d'Odessa, elle touche la Justice, la France, le Jean-Bart et le Waldeck-Rousseau. L'escadre doit être ramenée à Toulon, ce qui affaiblit les armées blanches de Dénikine.


Église orthodoxe russe et la culture russe en france.

 

Habitués à des conditions de vie meilleures, mais déjà rompus aux difficultés de la vie quotidienne lors de la période révolutionnaire, les émigrés se retrouvent pour la plupart dans un dénuement presque total, ayant perdu leur fortune en Russie révolutionnaire ou sur le chemin d’exil.

Surtout au début de leur installation en France, les conditions de vie sont extrêmement précaires du fait que le statut d’apatrides qui leur était accordé constituait un frein à leur activité professionnelle.

Les émigrés se regroupent et mettent en place quantité de procédés institutionnels ou officieux pour maintenir le contact et répandre leur production culturelle. Ces institutions, c’est d’àbord l’Église, puis l’école, l’Université, enfin la presse; autant éléments fédérateurs de cette communauté, ce qui forme une vraie diaspora. Son originalité tient au fait qu’il ne s’agit pas d’un «exil des Russes», mais d’une «Russie en exil», de tout un pays qui, par l’intermédiaire de ses élites et de ses principale institutions, se retrouve à l’étanger et attend impatiemment le retour.

 

Église Notre-Dame de l'Assomption

La première pierre de cette église fut posée le 9 avril 1938 et l'église consacrée le 14 octobre 1939, jour de la fête de l'Intercession de la Vierge, par le métropolite Euloge. L'église a été construite par Albert Benois dans le style des églises de Novgorod du XVème siècle et début XVIème siècle. Les fresques ont été réalisées par Albert Benois (frère de célébre Aléxandre Benois) et sa femme Marguerite, l'iconostase par F. Fedorov. C’était le comte Chérémétiev qui les aidait. Le comte habitait auprès de l’église et n’était déjà qu’un simple psalmiste. (Il savait bien l’écriture slave et ornait les livres finement.)

Devant l'iconostase à droite est fixé une plaque commémorative à la mémoire des 37 généraux, 2 605 officiers et 29 000 cosaques, ayant servi aux côtés de l'armée allemande pendant la dernière guerre mondiale, livrés par les Alliés aux Soviétiques à Lienz et sur la Drave le ler juin 1945 et condamnés par eux pour trahison. Les anciens combattants cosaques de l'Armée Blanche viennent se recueillir chaque année devant cette plaque.

Reposent dans la crypte:

Albert Benois (1870-1970), architecte de l'église.

Marguerite Benois, née Novinski (1891-1974), son épouse.


Cassien (S. Bézobrazov) (1892-1965), Archevêque, professeur, puis recteur de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris.


Euloge (Vassili Guéorgievski), métropolite (1868/Somovo – 1946/Paris).


1895

Il se fait moine

de 1903 à 1905

Devient évêque de Lublin

1907

Député à la 2è douma*

1907 à 1912

Réélu député à la 3è douma*

de 1914 à 1921

Devient Archevêque de Volhynie

1921

Nommé archevêque de l'Église orthodoxe russe d'Europe occidentale

1922

Devient métropolite

*il adhère au groupe monarchiste-nationaliste

Georges (Tarassov) (1893 Voronej - 1981 Paris), archevêque, ingénieur chimiste.


1916

Fut envoyé en France*

1953

Sacré évêque

1930

Ordonné prêtre

1960

Devient archevêque de France et d'Europe occidentale**

* servit comme pilote dans l'aviation

** après la mort de au métropolite Vladimir


Olga Kokovtsov (1860-1950) et Olga Malevski-Malévitch (1868-1944). Comtesses, donatrices pour la construction de l'église.


Wladimir Kokovtsov (1853/Novgorod – 1943/Paris), comte.


de 1904 à 1914

Était le ministre des Finances de Russie

de 1911 à 1914

Était le président du Conseil des ministres*

novembre 1918

Émigra

*après l'assassinat de Stolypine


Le Bienheureux Père Alexis Médvédkov (1867-1934), prêtre desservant la paroisse d'Ugine, où il passait presque tout son temps en prière dans l'église- Il mourut d'un cancer. Quand le cimetière d'Ugine fut désaffecté quelques années après sa mort, on retrouva son corps absolument intact, ce qui fut interprété comme un signe de sainteté et son corps fut transporté à Sainte-Geneviève-des-Bois.


Georges Spasski (1877-1934), archiprêtre, aumônier de la flotte russe de la mer Noire jusqu'à la Révolution. Il suit la flotte repliée à Bizerte, puis il est nommé à la cathédrale Alexandre-Nevski. Son corps est d'abord enseveli dans la crypte de la cathédrale.


Dimitri Troïtski (1886-1939), archiprêtre, premier recteur de l'église Saint-Nicolas-le-Thaumaturge dans la Maison russe de Sainte-Geneviève-des-Bois.


Vladimir (Viatcheslav Tikhonitski) (1872-l959). Le métropolite. Étudie la théologie au séminaire de Kazan.


de 1925 à 1945

Devient évêque de Nice

janvier 1945

Nommé coadjulteur du métropolite Euloge

1946-1959

Était un métropolite

Maison russe

Après la révolution, la princesse Véra Mechtcherski (1876-1949) a fondé au Paris la pension où elle apprenait le savoir-vivre aux jeunes filles de familles riches américaines. L’une de ces élèves était Miss Dorothy Puget, dont la générosité a aidé Véra Mechtcherski à fonder la maison de retraite pour des vieux Russes émigrés.

Cette maison fut fondée le 7 avril 1927 et a été baptisée du nom de Sa Majesté Impériale Marie Féodorovna. Elle abrita jusqu'à 250 pensionnaires. La princesse Mechtcherski dirigea la maison de retraite jusqu'à sa mort survenue dans cette maison le 17 décembre 1949. Une chapelle y fut construite et consacrée sous le vocable de Saint-Nicolas-le-Thaumaturge. Elle est aujourd'hui sous la juridiction du patriarcat de Moscou.

Dans la maison sont conservés divers souvenirs de l'ambassade russe de la rue de Grenelle d'avant la Révolution: portraits de l'impératrice Catherine II et des empereurs Alexandre Ier, Nicolas Ier, Alexandre II, Alexandre III, buste de Nicolas II et de l'impératrice Alexandra Fédorovna, trône impérial en bois doré.

Le cimetière Saint-Hislaire-le-Grand

Ce cimetière militaire russe fut créé à 1927 à Saint-Hislaire-le-Grand, près de Reims, à l'endroit exact où se trouvaient les tranchées du corps expéditionnaire envoyé en 1916 à la demande du gouvernement français. Là, furent érigés une église orthodoxe russe et un monument commémoratif auprès des deux ossuaires et des nombreuses tombes d'officiers et soldats tombés si loin de la Sainte-Russie. Ce cimetière fut, à l'époque, inauguré avec tous les honneurs en présence notamment des maréchaux Pétain et Foch et du général Weygand.

Depuis, chaque année, un pélerinage a lieu à la Pentecôte, auquel participent les derniers rescapés des terribles combats qui se sont déroulés dans la région.

En 1975, une délégation soviétique se rendait au cimetière de St.-Hislaire-le-Grand et, sans prévenir les responsables, y plaça une plaque commémorative à la mémoire des "soldats soviétiques morts dans la lutte contre le nazisme". Il est vrai que, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, 36 tombes ont été ajoutées à celles des combattants de 1914-18. Mais la chose prend une tournure franchement drôle, quant on sait que, parmi les 36 "héros", certains ne sont pas morts dans la lutte contre le nazisme mais, bien au contraire, contre le communisme. C'est ainsi qu'on peut relever toute une série de noms de combattants du 2e bataillon russe et du 2e bataillon ukrainien qui, tous les deux, ont combattu contre les Alliés. Pour être objectif, il faut ajouter que certains, parmi les 36, ont réellement combattu le nazisme puisqu'ils ont rejoint les rangs des F.F.I.

D'un échange de correspondance entre le président du Comité de Sauvegarde de la chapelle du cimetière militaire qui était alors Basile Orekhof, ancien capitaine de l'Armée impériale et éditeur de la revue "La Sentinelle", et M. Michel Poniatowski, alors ministre français de l'Intérieur, il ressort que "la rénovation, par les autorités soviétiques, des 36 sépultures existant depuis la fin de la guerre 1939-1945 a été faite en application d'accords diplomatiques intervenus en 1975".

Non contents de s'approprier des morts qui avaient combattu dans les rangs opposés, les Soviétiques voulurent également faire main-basse sur l'ensemble du cimetière et remplacer les croix, se trouvant sur les tombes des soldats russes morts en 1914-18, par une simple pierre tombale surmontée de... l'étoile rouge. Devant l'énormité de la chose et les réactions que cela avait suscité, les Soviétiques firent marche-arrière et se contentèrent d'installer une plaque commémorative.



CONCLUSION

1) Quelles étaient les causes de l’émigration des Russes en France:

· Pourquoi les Russes choisissaient la France comme pays d’asile.

Les Russes choisissaient la France comme pays d’asile parce que là règnait la liberté d’expression et de la vie politique; la culture française des divertissements, de l’instruction et des professions était très développée; en France, il y avait beaucoup de spécialistes célébres et des sanatoriums.

· Quelles étapes connaît l’émigration russe en France.

L’émigration russe en France connaît quatre étapes: le début de XVIIIème siècle; à la suite de la révolution russe de 1917; à la fin de la deuxième guerre mondiale; l’émigration économique après la ruine de l’URSS.

2) Comment les Russes combattant contre l’Allemagne et, plus tard, contre les bolcheviks, se sont-ils trouvés en France.

Certains se sont trouvés en France parce qu’il était des prisonniers de guerre. La majorité d’émigrés blancs ont quitté la Russie par le sud.

3) Quelles étaient les causes de la défaite de l’Armée Blanche.

L’Armée Blanche a été liquidé à causes suivantes: corruption des cadres; trahison des Tchèques de Sibérie; mésententes entre les Alliés; habileté diplomatique des Soviétiques; valeur militaire de l'Armée rouge; affaiblissement de l'esprit de croisade anticommuniste.

4) Comment l’Église Orthodoxe Russe est présentée en France.

L’Orthodoxie tenait toujours une place considérable dans la vie de plusieurs émigrés russes. Les anciens combattants de l’Armée Blanche, la noblesse et les intellectuels qui ont quitté leur patrie trouvaient de soutien moral dans les paroisses des petites églises orthodoxes, comme p.e. Église Notre-Dame de l’Assomption. Les clercs orthodoxes avaient toujours de l’autorité sur les civils, leur rôle n’a pas changés dans la communauté des émigrés bien que les prêtres, eux-mêmes, aient pu souvent participer à la vie sociale. Quand il ne restait plus rien pour souffler du goût de vie dans l’âme d’un émigré, c’est toujours sa foi qui venait en aide.

LISTE

DES OUVRAGES ÉTUDIÉS

 

1.      Б. Носик, “Русский Париж”, “Будь здоров” №2, 2001

2.      “L’émigration russe en France”, La Langue Française, № 5-6, février 2000

3.      “Conséquences de la révolution russe”, publication électronique,

www.quid.fr/WEB/ETATS/RU

4.      “L’émigration russe en France”, publication électronique,

www.russie.net/france/emigration/

5.      M. Jean-Daniel Gerber nommé au Comité Nansen”, publication électronique,

193.5.216.31/cp/f

6.      “La Maison Russe”, publication électronique,

www.russie.net/france/gen-maison.htm

7.      “Les russes en Corse”, publication électronique,

www.russie.net

8.      “Sainte-Geneviève-des-Bois”, publication électronique,

www.russie.net/france/gen-index.htm

9.      “Les volontaires du corps expéditionnaire russe…”, publication électronique,

www.perso.club-internet.fr


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