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John Maynard Keynes


John Maynard Keynes

Le  plan.

I.Introduction.

1.Les sociétés modernes, les différences avec le monde d’hier.

2.Les courants les plus marquants de l’économie du XYI-XIX siècles.

3.Le rôle des grands économistes dans le développement de l’économie.

II.John-Maynard Keynes.

1.Biographie.

2.Les oeuvres principales.

3.Les approches principales de Keynes, la critique des classiques.

a).l’approche macro-économique.

b).la vision du rôle de l’Etat

c).la place de l’ emploi du revenu et du niveau d’activité dans l’économie de l’Etat.

d).la critique de la loi de Say.

e).le remède pour lutter contre le chômage.

f).la place de la monnaie dans l’économie de l’Etat l’efficacité marginale du capital.

g).l’approche en termes de flux.

4.La politique économique en économie ouverte.

a).la valeur de la monnaie nationale.

b).la politique de relance.

c).les enseignements de Keynes et la crise actuelle.

III.L héritage de Keynes dans la pensée économique contemporaine.

1.Les keynésiens.

IY.Conclusion.

Y.Bibliographie.

YI.Suppléments.






                        I.Introduction.

1.Les sociétés modernes, les différences avec le monde d’hier.


  Notre organisation économique n’est pas universelle. Et pourtant quelles que soient les différences, il existe un certain nombre de fonctions, qui doivent toujours être assurés. Toute société produit, répartit les biens dont elle dispose entre ses membres, et assure à ceux-ci un certain niveau de consommation (plus ou moins élevé, plus ou moins également réparti entre les individu qui constituent la collectivité...).

  Au-delà de ces convergences, les oppositions entre les différentes sociétés sont nombreuses. Le monde économique d’aujourd’hui diffère de celui d’hier, les technologies actuelles sont beaucoup plus complexes, les serfs ont disparu, le niveau de consommation alimentaire a augmenté, l’instruction s’est developpée, la monnaie est au coeur des échanges.[3,p14].

  Mais qu’est qui a formé le visage économique du monde d’aujourd’hui? Quelles sont les racines de la science économique et qui etaient ses fondateurs?

  Je voudrais analyser l’approche de John-Maynard Keynes qui a fondé le nouvel courant économique - le keynésianisme dont l’influence sur la pensée économique et sur les politiques économiques pratiquées apres la Seconde Guerre mondiale etait considérable.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2.Les courants les plus marquants de l’économie du XYI-XIX siècles.


L’essor économique qui progresse a partir du XYI-ème sciecle s’accompagne d’une reflexion sur les mecanismes de ce developpement.

-Le mercantilisme au XYI-ème siècle “fonde” l’économie politique. Pour les mercantilistes puissance des citoyens et puissance de l’Etat sont liées. Le commere est la source essentielle de la fortune de la nation. La politique économique mercantiliste se fonde sur l’intervention de l’Etat et sur la réglamentation.

-La physiocratie au XYIII-eme siècle élabore une doctrine économique fondée sur l’idee d’un ordre naturel qui repose sur le principe de la propriété privée foncière source de la richesse du monde: seule l’agriculture permet de créer des richesses.

-Au XYIII-XIX siècles, la France et la Grande Bretagne s’industrialisent, les économistes raisonnent a partir des transformations économiques et industrielles qu’ils observent. Ce sont les classiques. Pour eux les fondements de l’économie libérale resident: dans la présence d’un ordre naturel qui assure l’harmonie entre le intérêts particuliers et l’intérêt général, “la main invisible”. C’est grâce au marché que s’établit l’équilibre entre l’offre et la demande, alors, l’Etat doit être ninimal, pour ne pas se confondre dans les lois économiques naturelles.

-Les marxistes voient dans la mise en place du capitalisme libéral le renforcement des inegalités sociales. Pour Marx, il n’existe pas de lois naturelles de l’économie. Sa méthode de l’analyse est matérialisme dialectique. Au coeur du système capitaliste se trouvent les rapports d’exploitation entre la bourgeoisie et prolétariat, l’extorsion du surtravail et de la plus value.

-En réaction contre les marxistes s’élabore l’analyse néo-classique  dont les représentants croient en économie de marché.Ils affirment la pensée classique: la réalisation de l’équilibre est automatique, l’équilibre se propage sur chaque marché pour détérminer l’équilibre général. Alors, les néo-classiques fondent la micro- économie.

-L’approche de J.-M. Keynes s’oppose a la théorie néo-classique.[6,p63].

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 3.Le rôle des grands économistes dans le développement de l’économie.

 

   Si l’apprentissage de l’économie ne se réduit a la connaissance des grands auteurs, celle-ci est indispensable a une véritable maîtrise des problèmes économiques. La pratique des grands auteurs a d’abord un intérêt historique, dans la mesure ou elle permet de percevoir la facon dont se sont construites lrs sciences économiques mais surtout elle rend plus rapide la compréhention du monde actuel. De nombreux problèmes ont été analysés, discutés, au cours des siècles et, de même qu’on n’aborde  plus aujourd’hui un problème mathématique ou physique comme il y a un siècle, de même en économie, des problèmes ont été resolus, des connaissances ont été acquises...et il est inutile de perdre son temps a éssayer aujourd’hui de tout réinventer. Bien sur la connaissance de la pensée des grands économistes permet de mieux comprendre des clivages, mais aussi les points communs entre les grands courants de la pensée économique contaimporaine.Or, cette connaissance est éssentielle car bien souvent les hypotheses ou les implications théoriques des analyses n’apparaissent au lecteur que dans la mesure ou il connaît les théories économiques developpées par les pères fondateurs de l’économie.[3,p.308].

 








                     


                      

                  

                








                        II.John-Maynard Keynes.

 

1.Biographie.

 

  J.-M. Keynes est né en 1883, l’année de la mort de Karl Marx. Il etait un fils d’un économiste John Neville Keynes (1852-1942) qui enseigna les “sciences morales” a Cambrige a l’époque ou l’économie politique leur était encore rattachée, est l’auteur d’un ouvrage sur le domaine de cette science qui fit autorité pendant plusieurs decennies. Maynard Keynes fut ainsi un pur produit de Cambrige, l’Universite alors incontestablement la plus reputée outre manche, en raison de la présence d’Alfred Marchall (1842-1924) qui a formé la plupart des économistes britanniques actifs depuis la fin du XIX-ème siècle jusqu’aux environs de la Seconde Guerre mondiale, a commencer par Keynes lui-même. 

  Keynes etudia surtout les mathématiques a l’Université et sa thèse fut consacrée a la théorie des probabilités, mais il etait assistant de Marchall a l’époque ou il la rédigeait et il devint très vite l’un des membres les plus actifs de la profession des economistes de la Grande-Bretagne: éditeur de l’Economic Journal,secrétaire, puis le président de la Royal Economic Society. Auteur polifique il fut bientôt lui-même un maître entouré par ses disciples au sein du Club d’économie politique de Cambrige qu’il avait crée. Pourtant l’enseignement et la recherche en économie ne suffisait pas a remplir sa vie. Apres la Premiere Guerre mondiale, qu’il passa au service du Tresor britannique et tant que responsable des relations financières avec les alliés, developpa une activité multiforme puisqu’il fut a la fois financier (heureux en affaires), journaliste, militant politique (au sein du parti libé-ral), mécène et président du Conseil des Arts en même temps qu’économiste. Il ne passait plus au Cambrige que deux jours par semaine et residait a Londres, dans le cartier de Bloomsbury, a coté de ses amis qui comptaient parmi les intellectuels les plus en vue de sa génération. Il avait d’ailleurs renoncé a toucher le moindre revenu de son université.

  En 1937 les premiers symptômes de la maladie cardiaque qui devait l’emporter obligèrent a Keynes a réduire sensiblement ses activités. Cependent dès le début du deuxième conflit mondial, il se portait volontaire pour reprendre du service auprès de l’Administration britannique au sein de laquelle il fut chargé de deux dossiers très importants: la négotiation des prêts américains a  la Grande-Bretagne, pour financer son effort de guerre, et mise sur pied d’un nouvel ordre monétaire international pour l’apres guerre. Dans le cadre de ces nouvelles fonctions, et en dépit d’une santé chancelante, il fut amené a se rendre plusieurs fois aux Etats-Unis, ou il fut, en particulier, l’une des principales figures de la conférence de Bretton Woods (julliet1944) qui donna naissance au FMI et a la Banque mondiale. Lorsqu’il mourut prématurement, en 1946, il etait chargé d’honneur: membre du conseil de la Banque d’Angleterre, docteur honoris causa de plusieurs universités (dont la Sorbonne) et baron de Tilton depuis 1942, ce qui lui avait ouvert la porte de la Chambre de Lords.[1,pp58-59].


2.Les oeuvres principales.


   Les premiers livres de Keynes étaient les ouvrages plutôt dictées par les circonstances “Monnaie et finances indiennes”(1913), porte la trace du passage de Keynes dans la haute fonction publique, entre la fin de ses etudes et le début de sa thèse, “Les conséquences economiques de la Paix” (1919) temoignent de l’indignation de Keynes

devant las conditions imposées à l’Allemagne apres la Première Guerre mondiale (dans lesquelles il voyait les germes des conflits futurs); enfin “La reforme monétaire” (1923) est le resultat direct des contributions de Keynes en tant qu’éditeur des supplé-ments économiques de Manchester Guardian.

  En 1930 a paru le premier grand livre de théorie économique, le “Traité de la monnaie”. On y trouve tout ce qu’on pouvait attendre, à cette époque d’un traité exhautif , depuis les statistiques sur la masse monétaire et la vitesse de circulation jusqu’à une théorie monétaire du cycle économique. Il contient surtout un premier exposé de la fonction keynésienne de demande de monnaie,qui constitue, retrospéc-tivement son apport principal.  

  En 1936,enfin, paraît la “Théorie genérale de lemploi, de l’intérêt et de la monnaie”, le livre qui va asseoir durablement la gloire de Keynes. Pourquoi ce nouvel ouvrage moins de 6 ans après le “Traité de la monnaie” dans lequel il pensait déjà avoir apporté une contribution éclatante à la science économique ? La réponse n’est pas à chercher ailleurs que dans la crise éconiomique qui démarre en 1929 et qui na se plonger jusqu’à la guerre. Les theories du cycle comme celle du “Traité...”, qui s’intéressait principalement aux variations des prix, perdaient toute patience dans la situation des années 30, marquées par une quasi-constance des prix et l’enfoncement dans la depression avec des niveaux de chômage jamais atteints auparavant. A situation inédite explication inédite. Le génie de Keynes a su plus tot que les autres, proposes une telle explication et l’imposer à la profession des économistes. Mais pour y parvrnir, il fallait rompre complétement avec les manières de raisonner anciennes, “s’affranchir des idées préconçues”. Keynes n’a pas adapté un modèle ancien, il a, ainsi qu’il l’écrit lui-même, revolutionné la science économique.

  L’ensemble des traveaux de Keynes a profondement marqué non seuleument l’histoire de la pensée économique, mais aussi les politiques économiques effectivement adop-tées dans le monde en particulier après la Seconde Guerre mondiale.[1,pp59-61].










3.Les approches principales de Keynes, la critique des classiques.


L’analyse keynésienne constitue une critique sévère de l’analyse neo-classique, sur les points essentiels, et semble apporter une triple rupture; ce n’est pas seuleument le champs de l’économie qui se modifie: c’est aussi l’objet et les instruments d’analyse.

Il oppose sa théorie à celle des néo-classiques.


a).l’approche macro-économique.

-Macro économique, son analyse établit d’emblée des relations entre les agrégats au niveau le plus global: le fonctionnement global d’ une économie ne peut être déduit de l’agrégation (c’est-à-dire de la somme ) des comportements individuels il a sa logique propre. Aux decisions individuelles retenues par l’analyse traditionnelle, Keynes va substituer la prise en considération des comportements de groupes, de catégories globales.Depuis le dernier tiers du XIX-ème siècle, le marché, l’offre, la demande et le prix étaient devenus les préoccupations principales des économistes: c’était bien le comportement de l’individu isolé, de l’homo oeconomicus (consommateur individuel ou producteur individuel) qui était priviligié, la demande globale, la demande globale (ou l’offre globale) qui semanifestaient sur le marché n’étaient que la somme des comportements individuels, le tout apparaissait comme la somme des parties.

  Or l’univers de Keynes est, en partie au moins, un univers de la totalité, se sont des quantités saisies au niveau le plus global qui sont prises en compte: le produit national, le revenu national, l’investissement, la consommation, la demande, non pas d’un individu mais d’une collectivité: le comportement collectif a une logique différente de celle de l’individu: ce qui est sage pour un individu donné peut être une folie pour une collectivité.

 C’est ce qu’il est convenu d’appeler le “sophisme de composition” un individu donné peut au cours d’un spéctacle, tenter d’améliorer sa vision en montant sur une chaise; mais si tous les spéctateurs font de même, il n’en résultera aucune amélioration pour l’ensemble...Si tous les individus tentent d’accroître leur épargne en période de la depression, il est possible que l’épargne globale soit en fin de compte réduite: ainsi on ne peut invoquer la sagesse du comportement particulier à l’appui de la gestion des affaires de la collectivité. Le tout n’est pas (ou pas seuleument) la somme des parties.[6,p75].


b).la vision du rôle de l’Etat

 

L’analyse de Keynes intègre l’Etat , acteur essentiel, et préconise son intervention pour pallier  les défaillanes de l’économie du marché.  [2,p.57  ].L’Etat ne doit plus se contenter du rôle de gendarme préconisé par les néo-classiques; il peut et doit agir, intervenir dans l’économie si l’initiative individuelle est défaillante.[6,p75]. Keynes,partant du constat que la théorie des néo-classique de l’équilibre est inopérante pour assurer le plein emploi, propose une action très pregante de l’Etat pour briser le cercle vicieux de la crise. Comment pourrait-on espérer une issue favorable alors que les investisseurs, faute d’une demande solvable suffisante, sont découragés? Selon Keynes, le niveau de l’emploi est principalement lié àcelui de la demande effective (ou solvable). Il convient donc que l’Etat intervienne directement (par une politique budgétaire de dépences publiques) et indirectement (par ses politiques monétaire, fiscale, du crédit etc..) dans les fonctions de consommation et d’investissement. Constatant que les catégories sociales défavorisées sont celles dont la couverture des besoins par les revenus disponibles est la moins élevée, il pose la nécessité de lier la politique d’intervention economique à une politique sociale de réduction des inégalités. Pour ce faire il prône un accroissement significatif du revenu des plus défavorisés et la mise en oeuvre d’une réforme fiscale. Pour ce qui est de la fonction d’investissement, l’auteur suggère une politique de crédit abondant et àbon marché, ainsi qu’une relance par les commandes publiques, voire même la prise en charge, par l’Etat de certaines activités de production. C’est dire que progressivement, le Budget de l’Etat est devenu une énorme machine à rédistribuer des richesses en considération de l’objectifs économiques et sociaux.


c).la place de l’ emploi du revenu et du niveau d’activité dans l’économie de l’Etat.


- La deuxième rupture est alors clairement énoncée: l’emploi, le revenu et le niveau d’activité cessent d’être des données et deviennent des variables, le plein emploi n’ est plus censé être l’état permanent vers lequel les forces spontannées du marché, la main invisible ramènent inéluctablement l’économie: Keynes contre la tradition ricardienne, rejette la lois de Say et rejoignant certaines institutions de Maltus, montre la possibilité d’équilibre durable de sous-emploi, en ce sens que les équilibres de mar-ché conduisent à des situations où tous les travailleurs ne sont pas nécessairement employés.


d).la critique de la loi de Say.


La loi de Say. On y trouve chez Jean-Baptiste Say, pour la première fois d’une façon systématique; l’idée de l’équilibre. J-B Say formule la necessité de l’équilibre pour la loi des débouchés; une loi qu’il formule d’une façon suivante: “les produits s’échangent contre les produits”. Explicitons le mécanisme: pour une marchandise qui est offerte sur le marché, des salaires ont été versés à ceux qui ont contribué à la production de cette marchandise. Ces salaires vont être dépensés, ils serviront à acheter d’autres marchandises où même celles-là: de nouveau les revenus seront aussi payés, et en fin de compte, la marchandise offerte - à condition qu’elle corresponde à un besoin réel - trouvera sa propre demande.[6,p325].

  Quand les entreprises anticipent une demande insuffisante, l’économie connaît le sous-emploi...Lorsque ceux-ci établissent leurs plans de production et d’embauche, ils le font à partir d’une demande qu’ils éstiment en fonction des donées objectives - leur carnets de commande - mais aussi d’ une intuition. La demande effective est composée à par-tir de l’anticipation par les entrepreneurs d’un niveau de demande pour les biens de consommation et pour les biens de l’équipement...

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