ðåôåðàò, ðåôåðàòû ñêà÷àòü
 

La drogue


déjà pris de l'ecstasy et la proportion de jeunes adultes (principalement

des hommes, bien insérés socialement) en ayant consommé au moins une fois

pourrait atteindre 5 %.

|L'ecstasy se présente sous la forme de comprimés de couleurs et de |

|formes variées ornées d'un motif. Son principe actif responsable des |

|effets psychoactifs est la MDMA (" 3,4 méthylènedioxyméthamphétamine ").|

| |

|Lorsqu'ils consomment de l'ecstasy, les usagers disent qu'ils gobent. |

|Un comprimé d'ecstasy contient de quelques milligrammes à plus de 200 mg|

|de MDMA. La composition d'un comprimé présenté comme étant de l'ecstasy |

|est souvent incertaine : la molécule MDMA n'est pas toujours présente et|

|peut être mélangée à d'autres substances : amphétamines, analgésiques |

|(substance qui atténue ou supprime la douleur), hallucinogènes, |

|anabolisants. L'ecstasy peut également être coupé avec de la caféine, de|

|l'amidon, des détergents, du savon… ! |

Effets et dangers de l'ecstasy

Les usagers d'ecstasy recherchent la sensation d'énergie, de performance et

la suppression de leurs inhibitions (les blocages, les défenses et les

interdictions tombent). A l'effet de plaisir et d'excitation s'ajoute une

sensation de liberté dans les relations avec les autres. L'ecstasy provoque

tout d'abord une légère anxiété, une augmentation de la tension artérielle,

une accélération du rythme cardiaque et la contraction des muscles de la

mâchoire ; la peau devient moite, la bouche sèche. Suit une légère

euphorie, une sensation de bien-être et de plaisir. Elle s'accompagne d'une

relaxation, d'une exacerbation des sens et d'une impression de comprendre

et d'accepter les autres.

L'usage de l'ecstasy provoque une déshydratation de l'organisme. La

consommation régulière d'eau est nécessaire, surtout si le consommateur se

trouve dans une ambiance surchauffée et fait un effort physique important.

Cette substance devient plus dangereuse si elle est consommée simultanément

avec d'autres substances psychoactives (alcool, médicaments). Le risque de

complication semble augmenter avec la dose " gobée ", la composition du

produit et la vulnérabilité de l'usager. Les personnes qui suivent un

traitement médical s'exposent à des effets dangereux par les interactions

médicamenteuses qui peuvent se produire, notamment avec certains

médicaments anti-VIH, l'aspirine et certains antidépresseurs.

La consommation d'ecstasy est particulièrement dangereuse pour les

personnes qui souffrent de troubles du rythme cardiaque, d'asthme,

d'épilepsie, de problèmes rénaux, de diabète, d'asthénie (fatigue) et de

problèmes psychologiques.

Il arrive que l'usager ressente, trois ou quatre jours après la prise, des

passages à vide qui peuvent provoquer des états d'anxiété ou de dépression

nécessitant une consultation médicale.

Une consommation régulière et fréquente amène certains à maigrir et

s'affaiblir ; l'humeur devient instable, entraînant parfois des

comportements agressifs. Pour quelques-uns, cette consommation peut révéler

ou entraîner des troubles psychiques sévères et durables.

Les dommages de l'ecstasy sur le cerveau sont encore mal connus ; les

travaux scientifiques établissent une possible dégénérescence des cellules

; elle pourrait être irréversible et entraîner à terme des maladies

dégénératives comme la maladie de Parkinson ou des troubles cognitifs

responsables d'une dépression.

Ecstasy et dépendance

Chez certains usagers, l'ecstasy peut provoquer une dépendance psychique.

Pour ce qui concerne la dépendance physique, les appréciations varient

selon les experts.

L'ecstasy est un produit illicite.

La MDMA a été synthétisée par les laboratoires Merck en 1912 qui avaient

engagé des recherches dans un but militaire : il s'agissait de

potentialiser certains effets des amphétamines (effets coupe-faim et contre

le sommeil). L'ecstasy n'a jamais obtenu d'autorisation de mise sur le

marché. On a ponctuellement utilisé la MDMA en psychiatrie dans les années

1970 en Californie. Cette pratique a été rapidement interrompue au vu des

dommages qu'elle causait. A partir des années 70 aux Etats Unis et plus

récemment en Europe, la MDMA est utilisée à des fins récréatives, lors de

soirées et de raves parties. L'usage d'ecstasy est en constante

progression.

le LSD

Autre produit de synthèse, le LSD 25 ou diéthylamide de l'acide lysergique

est obtenu à partir de l'ergot de seigle. Il se présente sous la forme d'un

buvard (papier imbibé), d'une " micropointe " (ressemblant à un bout de

mine de crayon) ou sous forme liquide. Un " trip " contient en 50 et 400

microgrammes, voire plus, de LSD 25.

Le LSD est un hallucinogène puissant. Il entraîne des modifications

sensorielles intenses, provoque des hallucinations, des fou rires

incontrôlables, des délires. Ces effets, mentalement très puissants, sont

très variables selon les individus.

Un " trip " dure entre 5 et 12 heures, parfois plus longtemps.

La redescente peut être très désagréable ; l'usager peut être dans un état

confusionnel pouvant s'accompagner d'angoisses, de crises de panique, de

paranoïa, de phobies, de bouffées délirantes. L'usage de LSD peut générer

des accidents psychiatriques graves et durables.

le LSD est un produit illicite

Les Amphétamines

L'amphétamine ou speed (ou ice ou cristal) est un psycho-stimulant

puissant, un hallucinogène et un coupe-faim. Il se présente sous forme de

cachets à gober ou de poudre à sniffer ou à gober dans du papier. Il est

très souvent coupé avec d'autres produits.

L'amphétamine est souvent consommée en association avec de l'alcool ou

d'autres substances psychoactives comme l'ecstasy.

Stimulant physique, il donne la sensation de supprimer la fatigue et

l'illusion d'être invincible. Ses effets durent plusieurs heures.

La consommation d'amphétamine peut entraîner une altération de l'état

général par la dénutrition et par l'éveil prolongé conduisant à un état

d'épuisement, une grande nervosité, et, parfois, des troubles psychiques

(psychose, paranoïa). On peut assister à l'apparition de problèmes cutanés

importants (boutons, acné majeure).

La descente peut être difficile, provoquer une crispation des mâchoires,

des crises de tétanie, des crises d'angoisses, un état dépressif, et

comporter des risques suicidaires. Ce produit s'avère très dangereux en cas

de dépression, de problèmes cardio-vasculaires et d'épilepsie.

L'amphétamine est un produit illicite.

Consommation : les chiffres d'une réalité française

. Moins de 1% des adultes de 18 à 75 ans, soit 290 000 adultes déclarent

avoir pris de l'ecstasy dans leur vie.

En 1996, 5% des jeunes hommes de 18 à 23 ans vus dans les centres de

sélection du service national déclaraient avoir déjà pris de l'ecstasy.

De 0,5 à 1,5% des jeunes de 15 à 19 ans, soit entre 20 000 et 59 000

jeunes, déclarent avoir consommé de l'ecstasy au cours de l'année.

3 % des lycéens parisiens l'ont expérimenté.

L'ecstasy est cité comme produit à l'origine de la prise en charge dans les

structures spécialisées en toxicomanie et les établissements sanitaires

dans 2% des cas en 1997. L'âge moyen de ces usagers est de 23 ans.

L'ecstasy est en cause dans un peu plus de 1% des interpellations pour

usage et usage -revente (près de 1 000 personnes) en 1998. L'âge moyen de

ces usagers interpellés est de 23 ans.

199 personnes ont été interpellées pour trafic d'ecstasy en 1998.

La cocaïne

La drogue des riches, des jeunes gens pressés et des rock stars dit-on…

C'est peut-être toujours vrai, mais ce qui est sûr c'est que la

consommation augmente et que les usagers ne sont plus seulement ceux-là.

La cocaïne qu'est-ce que c'est, et à quoi ça ressemble ?

|La cocaïne se présente sous la forme d'une fine poudre blanche. Elle est|

|le résultat de la distillation des feuilles de cocaïer préalablement |

|séchées. |

|Elle est principalement prisée (la ligne de coke est " sniffée " à |

|l'aide d'une paille) ; elle est également injectée par voie |

|intraveineuse et fumée. |

|La cocaïne est parfois frelatée, coupée ou mélangée à d'autres |

|substances, ce qui accroît sa dangerosité et potentialise les effets et |

|les interactions entre les produits. |

Effets et dangers de la cocaïne

L'usage de cocaïne provoque une euphorie immédiate, un sentiment de

puissance intellectuelle et physique et une indifférence à la douleur et à

la fatigue. Ces effets vont laisser place ensuite à un état dépressif et à

une anxiété que certains apaiseront par une prise d'héroïne ou de

médicaments psychoactifs.

La cocaïne provoque une contraction de la plupart des vaisseaux sanguins.

Insuffisamment irrigués, les tissus s'appauvrissent et, par conséquent, se

nécrosent. C'est souvent le cas de la cloison nasale avec des lésions

perforantes chez les usagers réguliers.

La cocaïne provoque des troubles du rythme cardiaque. Ils peuvent être à

l'origine d'accidents cardiaques, notamment chez des personnes fragiles et

/ ou qui consomment de fortes quantités de tabac. D'autant que la

consommation de tabac, comme celle de l'alcool, est souvent augmentée lors

des prises de cocaïne.

Chez les personnes les plus fragiles, l'usage de cocaïne peut provoquer des

troubles psychiques, une grande instabilité d'humeur, des délires

paranoïdes (notamment au bruit) ou des attaques de panique. En accroissant

l'activité psychique, la cocaïne provoque des insomnies, des amnésies et

des phases d'excitation.

Par ailleurs, les pailles utilisées pour " sniffer " peuvent transmettre

les virus des hépatites A,B et C si elles sont partagées par plusieurs

usagers.

Cocaïne et dépendance

Excitant puissant, la cocaïne provoque une dépendance psychique importante.

Une fois commencée, il est difficile d'arrêter une consommation aiguë de

cocaïne, tant la nécessité d'en reprendre est importante. D'autant qu'au

contraire de l'héroïne ou du cannabis, il n'y a pas d'apaisement possible

avec la consommation d'une autre substance.

Une autre caractéristique de la cocaïne est de lever les inhibitions. Cette

sensation de " toute-puissance " entraînée par la cocaïne en fait un

produit qui risque d'engendrer des passages à l'acte.

La cocaïne est un produit illicite.

Originaire des Andes, le cocaïer est un arbrisseau cultivé en Amérique du

Sud, en Indonésie et dans l'Est africain. Dans les pays andins, les

feuilles de coca sont consommées sous forme d'une chique que l'on mastque

pendant quelques heures. La muqueuse buccale, puis l'?sophage et l'estomac

sont anesthésiés : l'usager ne ressent alors plus la faim. Certains ont vu

également dans cet usage une manière de se protéger du froid des altitudes.

Dans les sociétés précolombiennes, la coca servait de plante médicinale, de

drogue stimulante, d'objet rituel et de taxe d'imposition. Au début du 16è

siècle, les conquérants espagnols donnèrent ce stimulant aux indigènes

qu'ils exploitaient dans les mines et qui leur permettait de mieux

supporter leurs dures conditions de travail.

En 1865, un chimiste autrichien élucide la formule brute de la cocaïne ;

dix ans plus tard, des dérivés de la cocaïne sont utilisés pour les

anesthésies locales. Dès 1880 aux Etats-Unis, la cocaïne devient populaire.

Elle est administrée comme tonique et comme désintoxiquant de l'alcool,

l'opium et la morphine.

Depuis les années 30, la consommation de cocaïne s'est progressivement

répandue notamment sous l'impulsion des cartels sud-américains qui

cherchent à écouler une production importante.

Consommation : les chiffres d'une réalité française

. Près de 2% des adultes de 18 à 44 ans (environ 450 000 personnes)

déclarent avoir consommé au moins une fois dans leur vie de la

cocaïne. Cependant, il est vraisemblable que les consommations de

drogues illicites, et tout particulièrement celles de substances comme

la cocaïne, l'héroïne ou l'ecstasy, ne soient pas toujours déclarées

dans les enquêtes en population générale.

entre 0,8 et 1,9% des jeunes de 15 à 19 ans (soit entre 32 000 et 74 000

personnes) déclarent consommer de la cocaïne au moins une fois dans

l'année.

La cocaïne apparaît comme produit à l'origine de la prise en charge dans

13% des recours aux structures de soins en 1997, le plus souvent comme

produit associé. L'âge moyen des usagers de cocaïne pris en charge dans les

établissements sanitaires et sociaux était de 29 ans en 1997.

Neuf cas de décès par surdose liés à l'usage de cocaïne ont été recensés

par les services de police en 1998.

3 180 personnes ont été interpellées pour usage ou usage-revente de cocaïne

en 1998, ce qui représente 3,7% de l'ensemble des interpellations pour

usage de stupéfiants. Le nombre de ces interpellations est en augmentation.

Les usagers de cocaïne interpellés avaient en moyenne 29 ans.

Près de 1 000 personnes ont été interpellées en 1998 pour trafic de

cocaïne.

Tendance statistique : la consommation de cocaïne est en augmentation. Elle

n'est plus limitée à certains milieux aisés dans lesquels elle paraissait

cantonnée.

| |

|CRACK |

|Un dérivé de la cocaïne : le crack |

|Le crack est un mélange de cocaïne, de bicarbonate de soude et |

|d'ammoniaque qui se présente sous la forme de petits cailloux. L'usager |

|en inhale la fumée après les avoir chauffés. (Cette opération provoque |

|des craquements, ce qui lui a donné son nom.) |

|Le mode de consommation du crack provoque des effets plus intenses que |

|ceux de la cocaïne : le produit arrive plus rapidement au cerveau, mais |

|la durée de son effet est plus brève. |

L'usage régulier de crack peut provoquer des hallucinations et entraîner

des comportements violents, des épisodes paranoïdes ou encore des états

suicidaires. Parmi les conséquences physiques de l'usage régulier de crack,

on peut noter un effet rapide sur le cerveau, de graves altérations des

voies respiratoires ainsi que des arrêts cardiaques ou respiratoires

pouvant provoquer la mort. La consommation régulière de crack entraîne

rapidement une forte dépendance physique et psychique. Les usagers, même

après avoir cessé d'en consommer, restent souvent soumis à des altérations

de l'humeur et connaissent pendant plusieurs mois une certaine dépendance

et des épisodes de rechute éventuels.

L'Héroïne

Tout savoir sur une substance dont le nom fait déjà peur. Pourquoi ?

L'héroïne qu'est-ce que c'est, et à quoi ça ressemble ?

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| |

|L'héroïne est un opiacé puissant, obtenu à partir de la morphine. Les |

|opiacés sont des substances naturelles contenues dans le latex (opium) |

|recueilli sur une plante, le pavot. L'héroïne se présente sous la forme |

|d'une poudre. Elle est la plupart du temps injectée en intraveineuse, |

|après dilution et un chauffage du produit. (Les pratiques d'injection |

|semblent en baisse.) L'héroïne est aussi sniffée et fumée. |

L'injection entraîne des risques d’infection (notamment par les virus du

sida et des hépatites) si l'usager ne se sert pas d'un matériel d'injection

stérile et à usage unique. Depuis la mise en vente libre des seringues en

1987 et des kits de prévention, la contamination par le VIH a baissé de

manière très significative. Diverses études montrent que les partages de

seringues et les nouvelles contaminations VIH ont fortement diminué chez

les usagers de drogues par voie intraveineuse.

En effet, en 1995, les toxicomanes représentaient le deuxième groupe le

plus touché avec 23,7 % des cas de sida cumulés. On constate une diminution

importante dès 1996. Malgré ces progrès, aujourd'hui plus d'un usager de

drogue par voie intraveineuse cinq demeure infecté par le VIH. Le nombre de

personnes contaminées par le virus de l'hépatite C reste important

puisqu'il représente 60 à 80 % des usagers de drogue par voie

intraveineuse.

Effets et dangers de l'héroïne

L'héroïne provoque l'apaisement, l'euphorie et l'extase. Elle agit comme

anxiolytique puissant et comme antidépresseur. Les effets recherchés

peuvent traduire un mal-être psychique, une souffrance, un besoin d'oubli.

L'effet immédiat de l'héroïne est de type " orgasmique ". C'est le " flash

". Il est suivi d'une sensation d'euphorie puis de somnolence, accompagnée

parfois de nausées, de vertiges, et d'un ralentissement du rythme

cardiaque.

En cas d'usage répété, le plaisir intense des premières consommations ne

dure en général que quelques semaines. Cette phase peut être suivie d'un

besoin d'augmenter la quantité du produit et la fréquence des prises. La

place accordée à cette consommation est telle qu'elle modifie la vie

quotidienne de l'usager. Des troubles divers apparaissent dont l'anorexie

et l'insomnie. La dépendance s'installe rapidement dans la majorité des

cas. L'héroïnomane oscille entre des phases " euphoriques " (lorsqu'il est

sous l'effet de l'héroïne) et des phases de manque où il apparaît anxieux,

agité.

La dépendance à l'héroïne entraîne des risques sociaux importants. Elle

enclenche un processus de marginalisation chez certains usagers.

L'héroïne est un produit illicite.

Soins et traitements de substitution

A défaut de pouvoir parvenir à l'abstinence, l'héroïnomane peut bénéficier

de soins(sevrage, suivi psycho-social) et d'un traitement de substitution.

Celui-ci a pour objectif de stabiliser la dépendance de manière médicale et

légale. Ces traitements à la Méthadone ou au Subutex sont administrés par

voie buccale. Ils sont prescrits soit dans les centres de soins spécialisés

aux toxicomanes, soit en médecine de ville.

Le bilan des programmes de substitution montre une amélioration notable de

l'état de santé des personnes ainsi que de leur stabilisation sociale et de

leur insertion professionnelle. Parallèlement, entre 1994 et 1998, le

nombre de surdoses mortelles a fortement diminué, passant de 564 à 143,

dont 92 à l'héroïne (les autres décès étant liés aux polyconsommations).

En 1888, un chimiste allemand préconise d'employer l'héroïne synthétisée

pour soigner la tuberculose. Médication " héroïque ", elle est considérée

comme susceptible de se substituer à la morphine dans le traitement des

douleurs et de la toux. Rapidement, son utilisation est abusive.

En 1923, la Société des Nations déclare le produit dangereux et de faible

intérêt thérapeutique. En 1924, l'utilisation non médicale de l'héroïne est

prohibée aux Etats-Unis ; elle y sera totalement interdite en 1956 et en

1963 en France. Certains pays continuent à l'utiliser dans les pratiques

médicales. Son utilisation légale est variable selon les pays. Sa

prescription est prohibée en France ; elle est expérimentée dans certains

pays, notamment la Suisse et l'Australie, dans le cadre d'une politique de

réduction des risques.

Consommation : les chiffres d'une réalité française

. 0,5% des adultes de 18 à 44 ans (160 000 personnes) déclarent avoir

consommé de l'héroïne dans leur vie, cette consommation étant sans

doute sous-déclarée.

Des méthodes de calcul, utilisant des indicateurs indirects de la

consommation conduisent à une estimation du nombre de consommateurs

réguliers (usage nocif et / ou dépendance) situé entre 140 000 et 170 000

personnes.

Les trois quarts des usagers de drogues ayant recours aux structures

spécialisées en toxicomanie et aux établissements sanitaires sont des

consommateurs d'héroïne. L'âge moyen de ces usagers est de 30 ans.

92 décès par surdose à l'héroïne ont été enregistrés par les services de

police en 1998. L'héroïne est le produit en cause dans près de 9% des

interpellations pour usage et usage revente (7 500 personnes) en 1998. Le

nombre de ces interpellations est en forte diminution depuis quelques

années (plus de 17 000 interpellations en 1994). L'âge moyen des usagers

Ñòðàíèöû: 1, 2, 3


ÈÍÒÅÐÅÑÍÎÅ



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